PBP2019 selon Jean-Luc, « un peu d’états d’âme et un brin de chronologie » (récit)

C’était mon premier PBP, avec, au départ, 2 ou 3 certitudes après le BRM 1000 de début juillet : capacité du bonhomme à tenir la distance et à passer sans problème au moins 1 nuit blanche ; Mais aussi quelques interrogations : quid de la 2ème nuit et de la journée suivante ? (à ce moment-là, je ne comptais pas passer une 3ème nuit sur la route…)

Pas de plan établi à l’avance, avec temps de passage à tel ou tel endroit. C’est à peine si je connaissais le nom des villes étapes entre Villaines et Carhaix. Je savais simplement qu’il y avait de 80 à 100km entre chacune d’elles. Les seuls objectifs étaient ‘macro’ : accrocher le groupe de tête, si possible jusqu’à Villaines, rouler ensuite jusqu’à Brest, repartir vers Carhaix et aviser à ce moment-là.

Départ en fanfare avec Lionel à 16h30 le dimanche; Dès la sortie du parc de Rambouillet, on se met à la planche pour essayer de recoller au peloton de tête, déjà loin devant. Il nous a fallu chasser 10 bornes jusqu’à l’entrée de St-Léger pour y parvenir (38km/h de moyenne sur les 10 premiers km). Mais c’était l’objectif initial et je me dis qu’à partir de là, les pulsations vont descendre tranquillement pour retrouver un rythme d’endurance plus compatible avec ce qui nous attend. Grosse erreur : le cardio est resté très (trop) haut jusqu’à Villaines. Ça n’est qu’ensuite qu’il est descendu progressivement pour se caler au rythme attendu un peu avant Fougères. J’insiste là-dessus parce que c’est le truc qui a rythmé mes 300 premiers km. Nuit tranquille et pas trop fraîche. Continuer la lecture

PBP2019 selon Pierre, « 4 km de trop ! » (récit)

« C’était mon 3ème PBP. Impression générale, peu de français, beaucoup de participants d’autres pays, qui roulent entre eux, ne communiquent pas ou mal, même en anglais. Vent de face à l’aller et un peu au retour aussi, froid le matin (2
matins à 5°), donc peu propice à faire un « temps ».

Au départ je perds ma pompe en passant le portail de la bergerie et me voilà avec les derniers du groupe C. C’est ballot, je soupçonne un coup de Jarnac de mes
adversaires.

Très vite, j’ai mal au genou gauche et dois ralentir ma progression, mais pour rester dans le coup des 80h je devrais limiter le temps aux contrôles, autant que possible. Ce qui donne une situation amusante : je me fais rattraper par plusieurs groupes, je contrôle, repars dans les 15 mn et me fais rattraper par les mêmes groupes sur l’étape suivante. Certains groupes Continuer la lecture

PBP2019 selon Stéphane, « les enfants nous attendent pour nous taper dans la main » (récit)

Météorologie

Le samedi, jour du contrôle des vélos, pluie continue jusqu’en tout début d’après-midi du dimanche. La route est sèche pour les premiers départs à 16h00

Le soleil fait son apparition dès le milieu d’après-midi. La lumière au moment du départ à 20h15 est superbe. A 20h15, il est nécessaire d’allumer l’éclairage arrière et de revêtir le gilet jaune.

Nuit fraîche, sans plus.

Sur les trois jours, du soleil. Quelques petites gouttes de pluie sont ressenties le lundi. Par endroit la route est encore humide, notamment vers Mortagne au Perche.

La nuit suivante, la température descend jusqu’à 3 degrés. L’humidité accumulée après une semaine de pluie remonte du sol et des nappes de brouillard se forment. L’impression de froid est nette. Je n’ai pas mis mes gants longs et je le regrette.

Les 2 nuits suivantes sont de moins en moins froides. Le port de vêtements longs et de plusieurs couches en haut est nécessaire. Continuer la lecture

PBP2019 selon Benjamin, « à 2 avec Stéphane » (récit)

« Nous sommes restés à 2 avec Stéphane mais ce n’était pas vraiment prévu. Je ne m’attendais pas à un parcours aussi difficile, beaucoup de dénivelé. Stéphane roulait plus vite dans les côtes donc il était plutôt devant mais sur les moments plus plat, j’étais plus rapide ce qui fait qu’on se retrouvait à peu de chose près au même moment aux points de contrôle !

Après la 1ère pause dortoir à Villaines, on est resté ensemble et on s’entraidait entre les plats et les cotes !

Les plus gros enseignements que je retiens:

  • la capacité du corps humain à repartir alors que ça semble difficile voire impossible !
  • pour gagner du temps au PBP, la clé se trouve dans les contrôles, nous aurions pu bien mieux optimiser le temps dans les points de contrôle (beaucoup de monde, attente pour les repas, attente pour les douches et les dortoirs…)

A refaire dans 4 ans pour descendre sous la barre des 80h ! »

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PBP2019: Soirées pizza, avant et après

Le premier épisode s’était déroulé en juin: soirée pizza pré-PBP, devant le local du club. Les candidats à l’édition 2019 échangent sur leurs diverses expériences.
 
 
Suite à ce succès, une soirée pizza post-PBP a été organisée ce vendredi 6 sept pour féliciter les différents participants et surtout entendre les histoires des uns et de autres.
 
 
Sans doute est-ce une aventure et un effort tellement hors du commun qu’il sont difficiles à partager avec des mots? Pourtant à la manière des diagonalistes, la plupart des participants du CTVS ont pris la plume pour raconter en quelques lignes ou paragraphe leur Paris-Brest-Paris 2019. Et peut-être inspirer des vocations !
 
A suivre très bientôt sur le site du club, les témoignages de Benjamin, Stéphane, Pierre, Jean-Luc, Denis, Serge, Philippe, Bertrand, Chérif… qui nous racontent leur PBP2019.