8 mai: c’est parti pour Sceaux – Calais – Dieppe et retour. Pierre et Gérard rallient Mery sur Oise par la route, le reste de la troupe en RER, pour prendre le petit déjeuner. Il pleut.
Et il continuera de pleuvoir par intermittence avec l’espoir d’une éclaircie qui se pointe très à propos pour le déjeuner.
Enfin après 123 km voilà Amiens, sa cathédrale et ses averses. Qui dort dîne au Campanile.
9 mai: à 7:45, c’est reparti et à peine sortis d’Amiens, crevaison de Daniel. Rapide passage aux stands et ça repart !
Soleil et vent du sud-ouest: ça roule. Pierre et Gérard prennent la route des écoliers pour aller faire quelques cols (?!) Et nous les retrouvons un peu avant la pause déjeuner (pas fous !) à Etaple au bord de la Canche.
L’après-midi, nous longeons la cote pour rejoindre Calais. Alors que notre objectif semble en vue, en passant le « col » du Cap Blanc Nez, on se dit que « quand yen a presque plus, yen a encore ! »
Arrivée sur Calais après 172 km. On passe devant le Café de Paris. Ça vaut l’Hotel du Nord à Paris, nan?
10 mai: départ à 7h30 ce matin pour l’étape majeure de ces cinq jours. Parce que l’air de rien, le vent du sud ouest nous était assez favorable jusqu’alors. Hum… ce n’est plus le cas et il n’a pas faibli.
En capitaine de route, Pierre prend la tète de l’équipée; Gérard ramasse les traînards; Françoise, aux commandes du fourgon, propose rafraîchissements remontants et même réconfort… à tour de rôle.
C’est éprouvant le vent de face, d’autant que la cote d’Opale réserve quelques raidillons. Nous traversons la baie de Somme pour continuer de longer la cote d’Albâtre jusque Dieppe. Quelle est interminable cette dernière approche sur ce plateau battu par le vent !
Après 180 km et une dernière ascension par la rue Gambetta, nous arrivons à l’hotel.
11 mai: c’est la journée de repos. A peine 82 km pour nous mener à Lyons-la-Forêt. Gérard et Pierre filent dès le matin pour rejoindre Sceaux. Nicole reprendre le train.
12 mai: dernière étape de ces deux flèches en 5 jours. Dès le petit déjeuner, Michel distille quelque sagesse pour inspirer notre journée: « les habitudes partagent avec l’hypocrisie que sans un minimum la vie devient vite un enfer. »
Nous partons au son du cor de chasse: la ferme d’en face célèbre la Sainte-Hubert. C’est une belle journée, le soleil et le vent nous sont favorables pour ces 145 km.
Et en arrivant sur Igny, Gérard et Francis viennent à notre rencontre. Plus que quelques tours de roue pour retrouver le parking de la fac, où nous attend Claude. Nous retrouvons aussi Cécile qui avait due nous abandonner à Calais.
Un grand merci à Pierre et Gérard pour l’organisation, et à Françoise pour s’être à nouveau dévouée pour nous suivre sur les routes de France, et pour avoir affronté les facéties d’un peloton qui changeait parfois d’avis sur son itinéraire, sans oublier celles de la porte latérale du camion.
Et voilà, 2 flèches en 5 jours et quelques 700 km pour le peloton du CTVS; un peu de pluie, du vent et du soleil !