Fleche Velocio 26-27 mars 2016 rassemblement Pascal vers Gigondas

Le CTVS a participé en 2016 (sa dernière participation remontait à 2009) à la concentration de Pâques en Provence, avec le challenge Flèche Velocio, organisé par l’Audax Club Parisien (et en lien avec la FFCT*). Ce challenge consistant à parcourir le plus grand nombre de km en équipe de 3 à 5 avec un minimun de 360km en 24h, vers le lieu de concentration. Trois équipes de téméraires du club ont fait sur des distances différentes (370 à 463 km), le trajet de Mâcon vers Gigondas. Nous traversons donc la Saône-et-Loire, l’Ain, l’Isère, l’Ardèche, le Gard (aussi la Drôme pour l’équipe C) et enfin le Vaucluse, dans les régions de Bourgogne-Franche-Comté, d’Auvergne-Rhône-Alpes, de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées et en de Provence-Alpes-Côte d’Azur

Nous profitons de très beaux paysages des pré-alpes lors du contournement de Lyon. Un vent de face ou latéral sur toute la descente dans la vallée du Rhône nocturne, avec des visions assez féériques des usines illuminées en chimie et autres cimenteries, de plusieurs centrales nucléaires mais aussi de quelques châteaux à flanc de colline. Nous (équipe B) roulons par relais de 3-4km pour lutter contre le vent et rester vigilant. La matinée de dimanche se passa avec une pluie conséquente (le mont Ventoux nous est resté caché). Et à Gigondas, les staff de l’ACP et de la FFCT étaient là pour s’occuper de l’organisation, au milieu de dizaines d’équipes, arrivant à des heures différentes, et en général repartant assez vite. * http://cyclotourisme-mag.com/2016/02/16/la-fleche-velocio/

Flèche Paris Le Havre – Randonneur en solo

Version courte:

Samedi 10 octobre 2015

Départ 5h du Pied de Cochon, arrivée 16h30 au Havre. Froid au petit matin, brouillard puis beau temps et vent très favorable. Retour en train, arrivé chez moi avant 23h.

Version prolixe:

Départ 4h35 de Sceaux, 8 degrés – temps clair.

Un coup de tampon au Pied de Cochon et c’est parti.

Rue Rivoli une voiture sombre marquée en gros POLICE s’engage lentement, quelques secondes pour réaliser que c’est un type en civil au volant, que les phares sont éteints. Elle semble sortir d’un feuilleton américain … Place de la Concorde.

Je croise les bus discothèque et je m’engage sur les Champs bondés; des taxis et beaucoup de voitures. A 5h passées Paris ne s’éveille pas; mais plutôt ne s’est pas couché. Nombreux ceux qui attendent le premier métro. J’évite les grosses cylindrées qui roulent à fond sur les champs, je m’engage sur l’Étoile aussi fréquentée qu’en plein jour, (je voudrais avoir un gyrophare sur le casque.).

A descendre l’avenue de la Grande Armée, bien-sur pavée, les 2 minutes de vibrations ont eu raison de mon installation de phare qui se desserre et n’éclaire plus que ma roue avant … (Pierre B me dira qu’il fallait prendre les caniveaux 😉

Je passe Porte Maillot et enfin ça se calme un peu. Je laisse les fêtards à Paris. Neuilly, La Garenne-Colombres, Bezons, Sartrouville, la banlieue se fait de moins en moins cossue, de moins en moins éclairée. Un dernier sursaut de chic avec Maison Laffite puis c’est la Grande Banlieue. Quelques voitures de travailleurs matinaux, des rares personnes qui attendent le premier bus pour aller bosser.

La température descend tranquillement; 3 degrés dans la Forêt de Saint Germain en Laye, je passe Poissy puis la belle côte de Chanteloup les vignes (140m D+) et enfin la vraie nuit noire en entrant dans le Vexin français par l’Hautil. J’allume ma lampe fixée par un lacet(!) sur mon casque et j’arrive à 7h05 à Meulan en Hyvelines. premier contrôle; tout est fermé, carte postale + photo.

Encore 1h de nuit avant le lever du soleil. L’humidité est importante et pénétrante; Le garmin indique maintenant 1,9 degrés. J’aurais dû prendre des « vrais » gants. En descendant vers Vétheuil le Garmin s’éteint. Pas de panique, il repartira tranquillement après que j’ai sorti ma feuille de route et demandé mon chemin. Le jour s’est levé, je longe maintenant la seine, le brouillard est bien présent. Je n’ai pas trouvé de système anti buée sur les lunettes en cas de brouillard; je dois les retirer pour avancer. Entre 2 nappes de brume, le paysage est splendide, au pied des côteaux de Seine. La route passe devant le château de la Roche Guyon. Cette partie est très agréable , Giverny, Vernon (petit château), Chateau Gaillard, jusqu’au Andelys. Contrôle km105. Tampon, coca.

La route est toujours très belle jusqu’à Louviers. Je suis repassé rive gauche et je ne dirai rien sur les 80 prochains km. bof. RAS. Tampon, coca à Bourg-Achard km177

La route redevient belle en se rapprochant de la Seine, dans les boucles de Brotonne. Le pont de Brotonne avait 2 voies sur 4 de fermées. Je ne m’étends pas sur le plaisir à passer ce pont dans ces conditions coupe-gorges. De nouveau c’est assez sympa, le bord de seine est agréable, le long des coteaux éclairés par le soleil de fin d’après midi. Café à Caudebec en Caux.

Puis soudain une immense pancarte annonce la couleur (un doux parfum avant-coureur aurait dû m’alerter) : EXON MOBIL et nous voilà à traverser des km de raffinerie. c’est joyeux, beau, vivifiant. Il est probable qu’à 30 de moyenne poussé par le vent j’ai gâché mon plaisir. Sous la pluie avec vent contraire,
l’expérience doit être à vivre. (prévoir 2 prozac avant). Ces images me resteront dorénavant, à chaque utilisation de la métaphore « usine à gaz ».

Une dernière belle côte après Tancarville et quelques km de ligne droite pour atteindre le Havre. Sa promenade de bord de mer. hum. c’est pas tout ça mais j’ai un programme.

Je me rends à la piscine municipale. Me voyant avec mon casque surmonté d’un lampe, la caissière me déconseille de plonger dans cette tenue. J’explique ma journée et dans de grands ho et ha ils me laisseront prendre une douche (ils refuseront que je paye une entrée et rangeront mon vélo dans une pièce).

Le train Le Havre Paris InterCité part à 18h55, il y a 2 crochets à vélo par wagon, et je me voici à St Lazare à 21h45. Il fait toujours nuit à Paris !

bilan : belle journée, flèche avec les bords de Seine très agréables et très belles, mais également des parties sans intérêt.

suite à la prochaine flèche. (probablement en 2016) 250 km (+22 AR domicile)
bilan alimentaire raisonnable (pour être précis comme David 🙂

  • 4 bananes
  • 4 sandwitch (demi baguette)
  • 4 tranches de quatrequart
  • 1 pain au lait
  • du raisin
  • un paquet de tuc
  • une mini quiche
  • chips
  • 2 coca
  • 1 jus de fruits
  • 1 café
  • 1 glace 😉

Denis Scala

Flèche Sceaux – La Rochelle

Voilà notre première grande sortie de la saison achevée, sous le soleil et malgré un peu de pluie le premier jour, quelques crevaisons le deuxièmes jour et quelques bosses le matin de notre troisième journée.

  • Jeudi: 175 km, de Sceaux à Vendôme / dej à Saumeray
  • Vendredi: 185 km, de Vendôme à Vouillé / dej à Langeais
  • Samedi: 146 km, de Vouillé à La Rochelle / dej à Maillezais

Nous sommes arrivés groupé sur La Rochelle, pour découvrir un rassemblement de 2CV, l’étape du championnat du monde de cliffdiving et déguster un plateau de fruit de mer sur le port.

Voilà quelques photos de notre périple:

Et pour ceux qui n’ont pas attendu la marée haute avant de prendre leur TGV de retour, voilà quelques images du plongeoir de la tour Saint Nicolas:

Agenda: Flèche Paris – La Rochelle

Mai
14

La flèche Paris-La Rochelle organisée par le club les 14, 15 et 16 mai se profile. Voilà les parcours de nos trois étapes:

  • Etape 1: Sceaux – Vendôme (180 km / 825 m de dénivelé)
  • Etape 2: Vendôme – Vouillé (177 km / 993 m de dénivelé)
  • Etape 3: Vouillé – La Rochelle (142 km / 899 m de dénivelé)


Ci-joints les 3 PDF de parcours détaillé.
Télécharger la feuille de route – Etape 1


Télécharger la feuille de route – Etape 2


Télécharger la feuille de route – Etape 3


Pour les retrouver sur OpenRunner, choisir « Rechercher un parcours » et « Par mot clé » et rentrer « PLR Etape 1 », ou « PLR Etape 2 » ou « PLR Etape 3 ».

Flèche Paris Strasbourg

Jeudi 8 mai, 7h00 du matin à Bussy St Georges: qui en camionnette, qui en RER, le peloton se rassemble pour le départ: Paris Strasbourg en trois étapes.

1ère étape: Piney (171 km)

La route est relativement plate; à peine 740 m de dénivelé, en cumulant les petites bosses. ‎C’est idéal pour se mettre en jambe.

C’est aussi jour de célébration nationale, ce qui a d’ autant plus de sens que nous roulons vers l’ Est de la France. Les monuments aux morts rappellent particulièrement la grande guerre. Une cérémonie se déroule alors que nous traversons Marcilly sur Seine; Jean se découvre.

En début d’ après-midi, à contre-coeur, Patrick et Marie-Anne doivent repartir sur Paris pour un problème professionnel. Pierre, resté à Paris bien que co-organisateur, vient les chercher d’un coup de voiture à Anglure.

Le reste du peloton rejoint Piney pour faire étape dans l’hôtel même où Armstrong avait séjourné en 2005. Gérard et François occupent la fameuse chambre 37: nous verifierons demain l’effet Armstrong…

2ème étape: Méréville (181 km)

‎La route devient plus vallonnée; 1700 m de dénivelé cumulé pour 180 km. De Piney au nord de Troyes, nous partons pour Méréville, en Lorraine, dans la proche banlieue de Nancy.

Pendant que le peloton s’attelle à l’étape du matin, ‎nos accompagnatrices en camionnette ont tout juste le temps d’aller faire l’à point des courses pour préparer le déjeuner du midi.

Après une pause inopinée à Greux, nous laissons Domrémy‎ à moins d’un kilomètre. Les villages alentours se rappellent à leur illustre voisine. Nous entendons une autre voix:

« Après Vézelise, c’est tout plat. »

Si plat ‎qu’à la faveur d’une signalisation ambiguë les trois quarts du peloton en profitent pour faire 2 fois le raidillon de Frolois, et rajouter 15km à leur exploit du jour.

3ème étape: Strasbourg (169 km)

‎Outre Strasbourg, l’objectif du jour est l’ascension du col du Donon, 727 m d’altitude. Après Baccarat, une départementale nous mène dans le fond d’une vallée, jusque Raon-la-plaine, au pied de 4 km de montée qui nous saisit dès les premiers tournants.

Beau podium: Alain, Philippe, Jean. Cécile, première féminine. La table est dressée et nos accompagnatrices, assistées de Patrick, nous attendent avec le déjeuner.

En guise de digestif, nous plongeons vers l’Alsace‎, sur une route sinueuse à travers les bois.

Passé Shirmeck, à peine une grimpette « d’un kilomètre à 10% » pour remonter‎… 200 m et redescendre vers Obernay: premières vignes, premières maisons à colombages. Nous sommes vraiment en Alsace.

Avant de rejoindre Strasbourg, nous sommes pris par une petite pluie; à peine une heure sur 3 jours vélo et plus de 520 km parcourus.

Au dîner, autour d’ une choucroute, Patrice comme doyen de la séance prend la parole, pour évoquer Patrick et Marie-Anne rentrés précipitamment, pour remercier les organisateurs, Pierre et Gérard et enfin souligner le soutien sans faille des accompagnatrices, Claude, Françoise et Marie-Claire, tantôt soigneuses, tantôt restauratrices, mais aussi navigatrices et camionneuses !

Et de lancer un bravo aux cyclistes, Gilles, Francois, Dominique, Jean, Gérard, José, Bruno, Christian, Cécile, Noelle, Alain, Jean, Nicolas, Patrice, Paul, Laurent, Michel, Patrick, Philippe, Marie-Anne et Patrick !

Sceaux-Calais-Dieppe-Sceaux

8 mai: c’est parti pour Sceaux – Calais – Dieppe et retour. Pierre et Gérard rallient Mery sur Oise par la route, le reste de la troupe en RER, pour prendre le petit déjeuner. Il pleut.

Et il continuera de pleuvoir par intermittence avec l’espoir d’une éclaircie qui se pointe très à propos pour le déjeuner.

 L’après-midi et plus clémente: le challenge consistera plutôt à trouver une boutique ouverte pour pointer un 8 mai à Conty. Après le tour de la ville, mission finalement accomplie.

Enfin après 123 km voilà Amiens, sa cathédrale et ses averses. Qui dort dîne au Campanile.

9 mai: à 7:45, c’est reparti et à peine sortis d’Amiens, crevaison de Daniel. Rapide passage aux stands et ça repart !

Soleil et vent du sud-ouest: ça roule. Pierre et Gérard prennent la route des écoliers pour aller faire quelques cols (?!) Et nous les retrouvons un peu avant la pause déjeuner (pas fous !) à Etaple au bord de la Canche.

L’après-midi, nous longeons la cote pour rejoindre Calais. Alors que notre objectif semble en vue, en passant le « col » du Cap Blanc Nez, on se dit que « quand yen a presque plus, yen a encore ! »

Arrivée sur Calais après 172 km. On passe devant le Café de Paris. Ça vaut l’Hotel du Nord à Paris, nan?

10 mai: départ à 7h30 ce matin pour l’étape majeure de ces cinq jours. Parce que l’air de rien, le vent du sud ouest nous était assez favorable jusqu’alors. Hum… ce n’est plus le cas et il n’a pas faibli.

En capitaine de route, Pierre prend la tète de l’équipée; Gérard ramasse les traînards; Françoise, aux commandes du fourgon, propose rafraîchissements  remontants et même réconfort… à tour de rôle.

C’est éprouvant le vent de face, d’autant que la cote d’Opale réserve quelques raidillons. Nous traversons la baie de Somme pour continuer de longer la cote d’Albâtre jusque Dieppe. Quelle est interminable cette dernière approche sur ce plateau battu par le vent !

Après 180 km et une dernière ascension par la rue Gambetta, nous arrivons à l’hotel.

11 mai: c’est la journée de repos. A peine 82 km pour nous mener à Lyons-la-Forêt. Gérard et Pierre filent dès le matin pour rejoindre Sceaux. Nicole reprendre le train.

12 mai: dernière étape de ces deux flèches en 5 jours. Dès le petit déjeuner, Michel distille quelque sagesse pour inspirer notre journée: « les habitudes partagent avec l’hypocrisie que sans un minimum la vie devient vite un enfer. »

Nous partons au son du cor de chasse: la ferme d’en face célèbre la Sainte-Hubert. C’est une belle journée, le soleil et le vent nous sont favorables pour ces 145 km.

Et en arrivant sur Igny, Gérard et Francis viennent à notre rencontre. Plus que quelques tours de roue pour retrouver le parking de la fac, où nous attend Claude. Nous retrouvons aussi Cécile qui avait due nous abandonner à Calais.

Un grand merci à Pierre et Gérard pour l’organisation, et à Françoise pour s’être à nouveau dévouée pour nous suivre sur les routes de France, et pour avoir affronté les facéties d’un peloton qui changeait parfois d’avis sur son itinéraire, sans oublier celles de la porte latérale du camion.

Et voilà, 2 flèches en 5 jours et quelques 700 km pour le peloton du CTVS; un peu de pluie, du vent et du soleil !