1 000km 23 600m dénivelé prévus et 986km 21 100m réalisés. (oui, y a eu évitement)
le lien vers le site LE 1000 DU SUD – Parcours / Route 2024 (www.le1000dusud.org)
C’est L’EPREUVE de l’année pour moi. Je garde un souvenir unique de la version 2021. Je connais mon niveau. Et cette année, même sans gravel, le parcours est bigrement corsé avec plus de 23 000 D+ pour 1000km, ça commence à faire sérieux. C’est ambitieux.
Les prévisions météo sont très défavorables et empirent chaque jour de la semaine qui précède. La veille du départ, je suis inquiet car j’avais préparé mon sac avant ces prévisions alarmistes et n’ai pas pris de protection pluie pour les jambes. De fortes pluies sont annoncées pour mercredi et jeudi et plusieurs cyclos ne sont pas au départ. Heureux de croiser Gerhard, compagnon de route des Traversées de France de Stéphane Gibon avec qui j’échange qq mots (mon allemand est du niveau de son français:-D ).
Départ du groupe de 20:00 ; une dizaine de cyclos s’élancent à la nuit tombante. (merci à Bridou et William pour certaines des photos empruntées)
Il fait lourd et il ne pleut pas (!). Je roule rapidement seul. 5 cyclos sont partis rapidement devant. J’avais prévu un arrêt picnic (sandwich) à Manosque mais ça roule (23:00) donc je continue et atteint le premier pointage avec 2 cyclos français (Alexandre B, Emmanuel F) à 23:40. 40min d’avance sur mon plan. On continue, nuit douce, moite; les bras sont collants
Je suis des cyclos avec feuille de route précise. Mon plan prévoyait 2h30 d’arrêt à Forcalquier. Je ne cherche même pas le camping ; je continue. À Fontienne (minuscule village) je cherche une fontaine sans succès, qq km plus loin je trouve une belle fontaine à St Étienne les Orgues (photo). Vers 1:00 du mat , arrêt de 20min pour grignoter et me laver (corps visage bras) dans la fontaine pour repartir « propre » ; sans cette sueur salée qui te refroidit la nuit.
3:40 au 2e contrôle, Montagne de Lure. (photo) (Probablement sympa de jour aussi … voire plus)
Je descends et là, la fatigue attaque. Il faut s’arrêter. Quasi en bas de la descente de col ; qq km avant Valbelle, je m’allonge sur le bas côté. Cette route est déserte , aucun véhicule ne passe. J’étale mon matelas gonflable m’allonge et grelotte rapidement. Au loin, un aboiement rauque non identifié. Je m’enroule alors dans ma couverture de survie. Et m’endors pour quasi 1h30. Réveillé par la roue libre d’un cyclo qui descend. Il ne fait pas trop froid. Je replie grossièrement la couverture et ça repart. À Valbelle je salue un cyclo arrêté.
À Sisteron (photo brume), avant 7:00 je trouve un bar ouvert avec des travailleurs matinaux. Parfait. Petit déjeuner et changement de tenue. Je suis quasi 2h en avance.
À Serres je prends 2 pâtisseries et cappuccino entre 9:00 et 9:40 pour prendre des forces avant le Col de Carabes. Temps magnifique, superbe paysage, col tranquille sans circulation.
Il fait très chaud; à 10:30 je m’arrête pour m’asperger dans une fontaine à mi chemin.
Col de Carabes (sources de la Drôme) atteint vers 11:00. Toujours 2h avant le plan.
Dans la descente arrêt déjeuner à Luc en Diois, 43min.
Je prendrai un café à Die, le cafetier m’expliquera le brame du chevreuil entendu cette nuit.
On file vers le Vercors par le col du Rousset. Très jolie route et paysage mais bcp trop de motos. 15h30 je passe le col.
J’entre dans le Vercors, on comprend vite qu’on est dans un monde différent; il fait clairement moins chaud. Go en direction Vassieux où je prends un orangina. Les serveurs peu aimables expriment leur fatigue de la fin de saison.
Ça roule, je file dans ce Vercors assez désert vers le Col de Carri atteint vers 17h.
La route en corniche est magnifique. Beau paysage. Des motards admirent la vue sur les falaises des Rochers de Lavale. La pluie arrive. Je m’habille pour descendre vers mon hôtel de Pont en Royans atteint sous une pluie battante vers 18h soit 3h avant le plan.
Je suis bien fatigué; 322 km parcourus et 6400m de dénivelé depuis 20h hier soir. Je sais que le sommeil va me tomber dessus rapidement. Je me change, il y a un sèche serviette (pratique pour la lessive). J’enfile mon short »civil » et vais dîner. Dans le resto je m’aperçois que je l’ai enfilé à l’envers.
Je demande entrée et plat simultanément car si ça traîne je risque de m’endormir avant de finir. L’entrée et le plat sont copieux. Une entrée énorme avec 2 tartines de 2 tranches chèvres salades noix, puis pièce bœuf en plat. Trop fatigué je pars avant le dessert. Je file me coucher.
L’étape de demain est très très lourde avec plus de 6500m de dénivelé. Programme ambitieux que je n’ai jamais réalisé.
De part mon »avance » d’aujourd’hui et de ma crainte de demain je prévois de partir 1h plus tôt que mon plan. Pages de journal dans les chaussures mouillées. Levé programmé à 1:00 pour avoir mini 4h30 de sommeil.
Départ à 2h, dans la nuit sans éclairage public, sortir de cet hôtel au centre d’une place, je galère un peu à m’extraire du centre ville. ridicule !. C’est parti pour le Col du mont noir 1421m atteint à 4:30 soit 1h avant le plan. Impec.
Passe par le tunnel des Écouges bien éclairé.
Descente vers une longue très longue piste cyclable le long de l’Isère en cette fin de nuit. L’air est très humide. L’odeur forte des usines de traitement des eaux usées remplit l’atmosphère. Je ferai un arrêt micro sommeil sur cette longue piste sur les Berges de l’Isère. À Saint Égrève re arrêt dans abris bus. Il fait faim et aucun bar croisé et là c’est maintenant la montée longue vers le col de Porte. Je croise Alexandre et Emmanuel qui cherchent aussi à se ravitailler. Un local nous indique une épicerie ouverte à Sappey-en-Chartreuse (en dehors de notre chemin) on décide de faire le détour. Je suis un peu derrière et me goure de chemin, bim 20min perdues et en plus, … l’épicerie est fermée…
Col de Porte atteint à 10:30. 45min d’avance sur le plan. Je retrouve les 2 compères à Saint-Pierre-de-Chartreuse. Je prends mes habituelles 4 danettes au chocolat. Là, Alexandre m’indique que mon phare clignote. Effectivement, ma lampe ne répond plus à ses boutons; ne s’éteint plus ; elle clignote. Aïe, un tracas. Immédiatement de nombreuses solutions prises de tête fleurissent.Vélociste
Décathlon, Chambéry, merde détour, etc
Le temps est sec et nuageux. Faut repartir. Seul, car le binôme est un cran plus rapide que moi.
Col du Cucheron 11:33. Je suis aux anges car un peu en avance sur mon programme ce qui me permet de déjeuner au col du Granier. Je connais bien ce resto que j’affectionne particulièrement. Ma fille et son mari habitent au pied du Granier. Déjeuner copieux de 12:50 à 13:40. À la sortie je croise William. Selfie. On repart chacun à son rythme.
Je suis préoccupé par ma lampe défectueuse. ma frontale est minimaliste incapable de m’éclairer la route. Je gamberge un moyen d’acquérir un moyen d’éclairage de secours .
En début d’après-midi de ce mercredi, dans l’ascension du Col de l’Épine la pluie arrive tranquillement. Je passe qq appels à ma fille avec qui j’avais prévu de dîner. Elle trouve un magasin de matériel vélo proche du resto au Bourget du lac. J’appelle un vendeur sur place et identifie une frontale puissante qui fera l’affaire. Ma fille ira l’acheter et me la donnera au resto ce soir. Top! Souci réglé. Je continue et atteins sous une pluie drue le contrôle du col de Provinces. Je ne vais pas admirer le site de décollage. Je n’ai plus que 15min d’avance sur mon plan et la pluie soutenue gâche le plaisir.
C’est parti sans délai pour le relais du mont du Chat. Ouch très très costaud. Des km à 10% et plus. Je pousse le vélo sur qq centaines de mètres. Pas trop efficace et fatiguant. La pluie est un peu plus calme et éparse. Au contrôle avec vue magnifique sur le lac du Bourget je croise William. Ouf, toujours 10min d’avance sur le plan. Je confirme le resto au Viviers du Lac avec ma fille 19:30. Ça c’est de l’organisation ! (#autosatisfaction).
La descente est très raide et mouillée, je suis très prudent et gère avec précaution chaque freinage. J’ai déjà été surpris par les freins à disque (MDS 2021 gamelle en descente dans virage sur route mouillée) ; je fais maintenant vachement gaffe à ne pas trop freiner de l’avant. Un éclair neuronal : J’ai l’idée que la lampe phare non utilisée et pour autant toujours branchée à la dynamo peut « surcharger le système » : je débranche la dynamo.
La piste cyclable longe le sud du lac. J’arrive au resto et m’installe. Dehors je vois et échange qq mots avec William qui est là aussi et pense dormir au Viviers du Lac avant de repartir. (Entendant les prévisions météo, finalement il ne repartira pas le lendemain matin).
Mon cuissard est trempé. Juliette m’a apporté une serviette éponge, je m’enroule dedans. Dîner au top : un plat spaghetti carbonara facile à avaler et bien énergétique. À 20:15 faut repartir.
La frontale fixée sur mon casque est trop lourde. Je la fixe sur le phare avant. Elle est très puissante. Et c’est parti pour la dernière montée de la journée et la plus longue: le Revard! Plus de 1200m de dénivelé. J’entame cette montée au sec à la nuit tombée. Ça va être long très long. Vers 1000m d’altitude on passe dans les Bauges. Et d’un coup la température baisse. La nuit noire, mes yeux qui se ferment, le vélo qui avance tout seul (et zigzague). Personne dehors. Ça va être long. Il me reste environ 1 heure et demi avant d’atteindre le point de contrôle du belvédère du Revard. Ce dernier atteint à 23h passés. Pas la peine de chercher le paysage il fait nuit noir et la brume bouche la vue. Je file vers mon lit qq km plus bas; à la Feclaz. Une chambre studio m’attend avec accès boîte à clé. Fin de journée 15min après mon plan malgré le départ une heure plus tôt… je sentais bien que cette étape avec un ratio *3 serait costaude. J’ai été servi.
Je suis claqué. Douche, lessive, je mets qq pages du magazine roulé dans ma sacoche de cadre dans mes chaussures et règle le réveil pour 3:30 (il me faut quand même dormir 2 cycles) et au dodo. 2 secondes pour l’endormissement, record battu !
Le réveil est rude. 3:30 je me demande où je suis. Je me prépare. Les chaussures sont sèches. Top. Tiens, mon phare avant fonctionne parfaitement. Super. Le thé est chaud je grignote qq gâteaux, je m’habille et ouvre la fenêtre pour avoir la météo. Parfait. C’est une véritable cataracte, un déluge. J’ai bien fait de sécher mes chaussures. Départ à 4:30 avec la veste goretex, la casquette goretex, et pour seule protection des cuisses des morceaux de cape découpée glissés sous le cuissard. Je regretterai amèrement l’oubli de mes couvre-cuisses bien chauds « rainlegs ».
Nuit noire, brouillard, pluie forte et 600m à descendre. Le vélo plaisir tarde à venir ce matin. Ça va encore, je suis vite trempé du bas mais ça peut tenir plusieurs heures. Premier de la journée :col de Marocaz passé à 6:30 (déjà légèrement en retard sur mon plan ) .
La montée du Col Champlaurent (800m D+) est tranquille, et raide aussi, et sans vue à admirer puisque dans la forêt. Et la pluie continue. Encore et encore. Malgré l’effort d’ascension j’ai un peu froid. En haut du Champlaurent je prends le vent d’Est, là je commence à trouver le temps long. Les écrans tél et garmin ne répondent plus à mes doigts imbibés et j’ai déjà quasi une heure de retard sur mon plan de route. Ça fait déjà plus de 5h à rouler sous la flotte. De mémoire pas vu un seul bistroquet. Dans tous les bleds croisé pas d’arrêt possible. Qq abris bus certes mais comme c’est le matin, ils sont pleins.
Une idée s’insinue sournoisement : 1h de retard à 10h alors qu’il reste plus de 3500m encore à gravir sur 140km. Mon arrivée se projette de nouveau vers minuit à l’hôtel. Un rapide calcul montre les choix : 1) si je veux finir dans les délais randonneur, au rythme du jour mon hôtel sera atteint vers minuit et la nuit sera maxi de 3h. 2) je suis la trace pour finir en touriste (ce que feront Alexandre et Emmanuel qui finiront samedi à 13h) et donc me fera rentrer chez moi trop tard pour l’orga familiale.
Je décide de m’écarter de la trace aujourd’hui, et ainsi éviter qq cols et en particulier Chamrousse (Il y fera 5 degrés cet après-midi à 1750m). Je descends dans la vallée et passe 30min dans un bar à La Rochette à me réchauffer. La tenancière me donnera un torchon pour me sécher les mains. La pluie continue. Je vais garder la vallée et, pour éviter la d523 route à bagnoles horrible, je privilégie la PC attenante. 1h10 d’arrêt déjeuner bien réparateur dans un resto à Froges. Le serveur appréciera la flaque d’eau que je laisserai autour de ma table. Et aussi mes gants oublié (pas grave, ils me serraient trop les doigts).
La pluie s’arrête vers 14h. J’ai décidé de retrouver la trace officielle au Laffrey. Je passe par Saint-Martin d’Uriage et une partie en circuit vélo vers Vizille. Je rejoins Laffrey par LA rampe tristement célèbre et déconseillée aux cyclistes. Gravir 600m en 6km ; une droite à 10% vers un col routier à forte circulation. Plusieurs accidents grave d’autocars ont conduit à l’aménager et en interdire la descente aux véhicules trop lourds. Après cette désagréable montée, là haut c’est la récompense avec le plateau de Matheysine assez joli. Il fait 13 degrés temps et couvert.
J’arrive à mon hôtel La Mure vers 18h. Tôt donc. Douche, lessive et au dîner. Au restaurant de l’hôtel avec ma doudoune duvet je frissonne ; signe que mon corps enfin se réchauffe. Entrée foie gras et plat de ravioles. Mmm ! c’est le vélo que j’aime. Un couple de cyclos allemands (du MDS) arrive ; ils sont frigorifiés et ont aussi raccourci la journée. J’apprendrai plus tard que Bridou arrivera à 22h à ce même hôtel.
Je reprends mes esprits ce soir. Ce temps de repos permet à mon système de revenir à « la normale ». Mon objectif initial était de quitter Cotignac dès samedi matin après une nuit de sommeil ; soit avant le délai des 100h. Mon plan initial posait un départ ce La Mure à 4:00 pour une arrivée vers 23:00.
Voyant que ma feuille de route devient difficile à suivre, et de par mon arrivée précoce à La Mure je décide d’avancer mon départ à 3:00.
C’est donc un réveil à 2:00 après 5h de sommeil ; je suis en super forme. Ce vendredi dernière journée s’annonce bien. Les dernières feuilles de journal dans les chaussures ont été efficaces. Paaarfait. Départ 3:00, il fait frais sans plus. 10min de descente histoire de se refroidir puis c’est parti pour 4h d’ascension. Le jour se lève sur la dernière heure.
Levé de soleil au col du noyer : la lumière est magnifique.
Et la descente! Enfin une belle descente de col au sec avec paysage splendide.
Je passe à 8h à Fare-en-Champsaur. J’ai bien humé une boulangerie mais ne l’ai jamais trouvée. Alors j’ai continué jusqu’à La-Batie-Neuve pour un croque-monsieur bienvenu.
9:25 hop on repart pour le Fein – col Lebraut dans 1 heure, et il fait bien chaud maintenant. Depuis ce matin régalade de routes tranquilles.
Beau temps, la route vers le lac de Serre-Ponçon est un régal. Je passe le barrage.
Puis ce sont les gorges de la Blanche. Bigre ! Quelle matinée.
Je trouve un resto terrasse à Selonnet pour le déj. La moitié des clients veut replier la toile pour avoir chaud l’autre la garder pour se protéger du soleil ! Ça rend folle la patronne. Spaghettis bolognaises parfaites. 55min d’arrêt, un peu long pour payer. Je suis repu et prêt pour la grimpette digestive.
Il fait très beau mais pas trop chaud. La montée du Col de Fanget avec un panorama splendide et ces parois de roche noire luisante confirme la journée plaisir. C’est le ‘vrai’ dernier col de ce MDS 2024.
Je ne croise personne aujourd’hui. J’ai bien contacté Pascal B mais, sans phare avant, il est parti au jour levé et se trouve plusieurs heures derrière moi.
Une journée de vélo idéale c’est un arrêt café environ 1h après le déj. J’avais repéré un bar/resto à Auzet juste dans la descente du Col. Endroit tranquille, perdu, je m’y arrête pour un café / gaufre et 20min hors du temps.
Une dernier ptit col: Labouret
Il fait chaud et le léger vent du sud assèche. Je m’arrête 15min à Digne les bains pour acheter /manger une orange après 16:00. Puis 1h30 plus tard, une glace à La Bégude.
Les routes sont belles, le dénivelé plus raisonnable désormais.
Coucher de soleil sur le Verdon. Je dîne à Baudinard-sur-Verdon et finirai les 30 derniers km en début de nuit.
En dînant je vois passer un cyclo maillot rouge.
Je dîne tranquillement, je sais désormais que j’arriverai comme prévu vers 22:30, sans être fatigué excessivement.
Au camp de base je suis applaudi, par Sophie et qq cyclos. William et Régis (qui ont interrompu leur rando) et Jonas et Michel, seuls finishers dans les délais parmi les cyclos partis lundi 20:00.
Une pizza maison chaude m’est servie. Bel accueil. J’interroge sur un cyclo maillot rouge. Personne ne l’a vu. Bizarre.
Ca discute, on se raconte nos aventures.
Le cyclo maillot rouge arrive (oublié son nom). Ce cyclo parti mardi matin s’est arrêté 3 fois pour des micro sommeil sur les 35 derniers km ! Il s’endormira dans sa pizza en nous écoutant.
De la bonne dizaine de cyclos partis lundi 20:00 seuls deux finiront en délai randonneur, 3 autres seront finishers.
Finalement, la proportion de finishers randonneurs sera bien plus importante dans le groupe parti mardi à 7:00.
Je pars me coucher dans le dortoir, nous sommes deux pour 16 couchages.
Le matin, en quittant le camps de base je croise les randonneurs partis mardi matin. La pluie arrivera dès le dimanche sur Cotignac.
Merci Sophie pour cette organisation pour cet accueil, pour ce tracé, pour cette ambiance très particulière, unique parmi les épreuves longues distances.
Un sacré goût de reviens-y.
<denis.scala@gmail.com>