Vignes et vélo en Champagne

Après l’édition Beaujolais de l’an dernier, nous sommes partis à l’assaut de la Montagne de Reims et des coteaux de Champagne.

Rendez-vous le vendredi soir pour être à pied d’oeuvre dès samedi matin: 110 km nous attendent dans la montagne de Reims, dans un parc naturel entre Reims au nord et Epernay au sud-est.

En Champagne, c’est la saison du palissage: il s’agit de séparer les rameaux de la vigne afin de donner aux feuilles un maximum d’aération et de capter plus de soleil. L’opération est totalement manuelle et quelques ouvriers s’affairent sur les vignes.

A la pause de midi, l’échappée du matin en profite pour s’offrir une première dégustation à Cuchery… tandis qu’un certain fait du rab. Marie, Pierre et Francis nous retrouvent pour une collation.

Et c’est reparti, vers le sud et la vallée de la Marne que nous traversons à Port-en-Binson, sous l’oeil d’Urbain II qui domine la plaine.

Patrick, Gérard et Nicolas se lancent à la poursuite de Jean qui a profité de la confusion pour s’échapper. Dans la grande ligne droite de la D11 qui nous ramène vers Vinay, il est cuit. Il ne lui reste plus que quelques pancartes pour se venger.

La fin d’après-midi du samedi est l’occasion d’approfondir nos connaissances de la du Champagne. Il parait que certains ont même joué au baby-foot jusque tard dans la nuit…

Le soleil est de mise lorsque nous nous élançons dimanche matin vers les cotes de blancs, au sud-ouest. La fougue emporte quelques sprinters. Et le peloton se retrouve à Condé-en-Brie pour la pause déjeuner, dans la ville même des Princes de Condé qui fut une principauté au XVIème siècle. Au XXIème siècle, il reste essentiellement le bar PMU pour prendre un café. Et nous reprenons la route pour aller saluer Urbain II et passer d’une rive à l’autre de la vallée de la Marne, avant de redescendre sur Saint Martin et Vinay.

Les plus courageux resteront encore une nuit pour profiter d’une dernière ballade le lundi matin.

Bravo aux organisateurs et logisticiens, Pierre et Gérard, Marie et Francis; et aux cyclistes, François, Dominique, Nicole, Gérard, Patrick, Gérard, Patrick, Michel, Cécile, Jean, Patrick, Marie-Anne, Noëlle et Nicolas.