Mon objectif PBP 2019
Prendre mon temps, dormir autant que besoin sans abuser et profiter de l’ambiance et du paysage.
Je ne veux pas renouveler l’expérience de 2015 ou j’avais terminé la dernière nuit avec hallucinations et puis j’ai 4 ans de plus, mal au dos depuis 3 ans maintenant, plus une tendinite à chaque tendon d’Achille faite sur le BRM 600 que j’avais abordé fatigué.
Je suis donc inscrit en moins de 90 heures pour être en cohérence avec cet objectif. Surtout pas de « moins de 84hrs » il faut se lever trop tôt le matin.
Préparation
Depuis le brevet de 600km début juin, je n’ai pas fait de longue distance déjà parce qu’il m’a fallu soigner les 2 tendinites (ondes de choc, Compex, froid, argile) et puis quand ces dernières sont apparues soignées, j’ai eu peur que cela recommence ! Je suis un peu inquiet de ce manque de sorties longues, inquiétude accentuée quand je vois sur Strava les sorties des « rouleurs » du CTVS.
Par contre en Juillet j’ai fait un parcours Cyclo-rando dans le cantal ou j’ai totalisé 700km et 10000D+ en 10 jours + quelques sorties isolées d’environ 80km. Ca suffira donc comme préparation et je garde tout le jus pour PBP
J-1 : Contrôle vélo
Se déroule sous la pluie mais « no stress » on a pris le temps de consulter les oracles : il n’y aura pas de pluie sur le parcours ou « rares averses » ce qui veut tout et rien dire. Par contre il y aura un peu de vent parait il : j’ai soigné l’aérodynamisme (du vélo) mais pas sûr que cela compense.
J’en profite pour acheter le maillot du PBP que je n’avais pas réservé car je doutais de la taille et du modèle. Effectivement soit j’ai grossi, soit cela taille petit mais il me faut prendre une taille au-dessus : on va dire que ça taille petit c’est mieux pour l’aérodynamisme (voir plus haut)
Je bénéficie des derniers conseils de Pierre et Cherif qui sont dans mon véhicule: j’en retiens un: ne pas perdre de temps au contrôle (on verra plus tard que j’ai eu bien du mal à respecter ce principe) et notamment pas d’arrêt à l’aller à Mortagne au perche: il y a de l’eau dans un cimetière dans la ville qui précède !
Jour J : départ prévu 16H45
Ai-je bien tout prévu? Je rajoute des petits trucs de dernière minute dans les bagages ; puis je pèse le vélo avec tout le chargement 16 kg c’est trop lourd. Je ressors tout et refais du tri ce sera sur la nourriture. Je n’ose pas supprimer les sur chaussures ou les gants longs ou la veste goretex, pas plus que la brosse à dents !!!! .
Au final 15kg c’est quand même lourd ! (vélo + bagages + eau).
Sur les conseils de certains, j’ai décidé de partir avec les chaussures + cales VTT (larges pédales Time) ; raison : confort de marche lors des contrôles ; moins de contraintes angulaires : pied plus libre. Et puis je ne vise pas un temps mais de finir dans les 90 heures sans mettre 3 mois à m’en remettre en évitant si possible les fourmis dans les pieds pendant cette longue période.
Je me réveille de la sieste 1H30 avant le départ ; il me reste à me rendre à Rambouillet, poser ma voiture au parking, me rendre dans le sas de départ. Ça risque d’être juste, d’autant que Patrick m’a appelé la veille: il n’a pas reçu son dossier de PBP et du coup n’a pas sa plaque de stationnement. Je lui envoie le PDF de la mienne mais j’ai un doute sur le fait qu’ils vérifient le numéro au moment de rentrer sur le parking et comme Patrick est parti avant… Mais non à l’arrivée le parking est juste fermé et je dois retourner me garer au parking camping-car 4 km plus loin.
Finalement je suis 1⁄4 hr en avance ; je croise le célèbre Denis S à qui j’ai l’honneur de serrer la main. Il est tout droit sorti de son avion Corse, est venu en éclaireur pour le départ du lundi matin. La pression monte : surtout ne pas partir trop vite comme en 2015 : 2eme principe
16H52 : c’est parti ; bonne sensations pas de vent, pas de bosses au départ, un suisse allemand avec qui je roule depuis 4 /5 km me fait signe pour un relais en montrant 2 autres participants auxquels je n’avais pas prêté attention. Et c’est parti, un suisse allemand, un japonais, un américain, un français (moi), les relais s’enchainent et ça commence à chauffer. Je commence à me dire que mon 2eme principe n’est pas reJ’ai aussujjjjdjdjjjjjjjdjspecté ; alors que je suis à l’arrière j’en profite pour boire mais avec la sacoche de cadre qui gêne, je remets la gourde à côté du porte-bidon qui bien sûr tombe par terre.
C’est un peu chaud derrière moi mais heureusement personne ne tombe, je récupère la gourde, les autres sont loin. Après tout la gourde par terre était peut-être un acte manqué: il faut ralentir.
Mortagne se rapproche, ça se passe bien : le dos ça va, les tendinites je ne les sens pas, c’est bon signe, moral ++. Je passe devant ce que je crois reconnaitre comme un cimetière, zut le ravitaillement en eau indiqué par Pierre devait être là.
Tant pis je m’arrêterai à Mortagne mais promis sans perdre de temps.
J+1 : lundi
Moyenne 28,7 km je suis plutôt content. Coca ; sortir les affaires de la sacoche de selle type bike packing avec si possible cycliste barbu sur le vélo (pas mon cas) : Pas pratique ce type de sacoche il faut tout sortir pour accéder à quelque chose au fond ; manger les 3 sandwiches préparés avant le départ.
Ah tiens ! Ça fait 50’ que je suis au ravitaillement, ça commence mal pour le respect de « ne pas passer trop de temps dans les contrôles ».
C’est reparti je roule seul, cela va d’ailleurs être le cas sur la plupart du trajet dans cette édition : les groupes se forment mal, ou alors ça explose tout de suite. Il faut dire qu’il y a beaucoup d’étrangers et que la communication n’est pas obligatoirement aisée avec un ukrainien ou un Thaïlandais. Pas grave au moins je peux m’arrêter quand je veux pour satisfaire les besoins naturels, sans attendre qu’un leader de groupe l’ait décidé et quand on a une ceinture lombaire qui comprime le ventre c’est quand même un sacré avantage de pouvoir s’arrêter quand on veut.
La nuit c’est sympa : pas de notion de vitesse, on ne voit pas le compteur et comme je suis parti sans le GPS on roule à son rythme
Arrivée à Vilaines à 2H45, j’ai prévu de dormir 1H30 (1 cycle) donc 2 hrs le temps de m’endormir . On dort dans une grande pièce sur des matelas posés pour la circonstance mais fatigué on peut dormir n’importe où.
Réveil avant l’heure départ 4H53 soit 2 hrs d’arrêt en tout : sommeil /contrôle et nourriture comprise.
On est donc Lundi : journée qui va s’annoncer difficile principalement en raison du vent que j’évalue à 20/30 km/h de 3⁄4 face. C’est moins que sur le brm 600 de Montigny mais suffisant pour plomber le moral d’autant plus que c’est la journée et que l’on voit la moyenne baisser inexorablement. Et puis ce revêtement granuleux sur cette partie de la Bretagne qui rajoute à l’impression de ne pas avancer, les odeurs nauséabondes, bref l’esprit perd le positivisme de la première nuit pas bon ! Heureusement il y a l’ambiance dans les villages alors en passant devant, soit on trouve un regain d’énergie pour saluer et paraître en pleine forme, soit on s’arrête pour boire un café ou manger. A ce rythme on se retrouve vite avec 2 problèmes supplémentaires : on perd du temps et on mange trop. Pas de solution
Tiens le mal de dos s’installe, pour l’instant il était resté sourd mais là ça devient plus sérieux
Heureusement de point contrôle en point de contrôle, j’ai fini par arriver à Loudéac à 17Hr, j’ai donc parcouru 445km en 23hrs. Seconde priorité après le contrôle du carnet, direction le stand de la protection civile et là coup de chance, je tombe sur The kiné du sport et en plus il n’y a personne: massage vigoureux du dos + séance d’ostéo avec craquement du dos pour me remettre en ligne. En sortant ça va déjà beaucoup mieux. Conseil supplémentaire du kiné : « faire une petite sieste de 20’ avant de repartir peut faire le plus grand bien ». Ai-je déjà l’air si fatigué que l’on me conseille de faire la sieste ? J’efface vite cette pensée négative et je m’endors pour 20’ quasi instantanément dans l’herbe alors qu’il y a de la musique et plein de gens autour.
Au réveil tout va bien, le parcours est dur car on attaque les montées de la Bretagne profonde mais avec moins d’odeur de lisier de porc. Je suis en forme pour attaquer la seconde nuit et atteindre mon objectif : dormir 3h00 à Brest. Le vent est tombé après Carhaix, on attaque la montée du Roc Trevezel que j’aime bien : pente relativement régulière et on garde l’impression que l’on est presque à Brest même s’il reste du chemin à parcourir.
Tiens un français à côté de moi ! Je me pose la question : est-ce la première fois sur le parcours que je peux discuter en roulant : effectivement c’est le cas. Le temps passe plus vite, puis après le point culminant, je le perds dans la descente pour Sizun (aérodynamisme + poids du pilote obligent). Il est vrai qu’on ne discutait plus occupés à claquer des dents en raison de la température descendue à 5°. Un maillot de vélo + 1 veste en Windstopper n’ont pas réussi à stopper la sensation de froid persistante au point d’enclencher des guidonnages avec les tremblements.
J+2 : mardi
C’est l’arrivée à Brest j’attaque le pont Albert Louppe sur l’Elorn. Petit clin d’œil à notre ami Gegé: lors de l’édition 2015 nous avions passé ensemble ce pont avec Alain Lhommeau.
Dommage c’est la pleine nuit je ne profiterai donc pas de la beauté du lieu on se rattrapera demain matin
Je traverse Brest, fléchage de très bonne qualité (sur tout le parcours), heureusement car je suis absolument seul. Arrivée au contrôle à 3h30 (605 km en 33hr40) j’ai prévu là encore de dormir 3 hrs. Organisation toujours au top mais problème un concurrent s’est couché à une place réputée libre car la place qui lui avait été attribuée était occupée…, l’effet boule de neige complique la tâche des bénévoles et on doit patienter un peu, le temps de prendre une bonne douche que déjà 3 autres ronfleurs sont présents dans ma chambre de 4 libre 1⁄4 hr avant.
Prévoyant je sors le masque de nuit les bouchons d’oreille qui ne me quittent jamais, je pense que ne vais pas m’endormir vue la sieste à Loudéac à 19 hr. C’est ce qui occupe mon esprit pendant environ 1 minute avant que je sombre profondément dans les bras de Morphée
3h30 après on vient me réveiller : ou suis-je ? Ah oui j’ai dû m’inscrire à un truc genre longue distance à vélo. Je réveille mon pote Thierry qui fait toutes les randos VTT avec moi. Sauf que Thierry il ne fait pas le PBP. Je marmonne 3 mots d’excuse au type d’à côté que je viens de réveiller
Brossage des dents autant pour l’hygiène que pour se dire je l’on n’a pas amené la brosse à dents jusqu’à Brest pour rien.
Je quitte rapidement l’hébergement de Brest (mais quand même 5h00 d’arrêt au total) car je n’aime plus les réfectoires typiques à l’odeur de soupe pleins de personnes endormies.
Aujourd’hui c’est mardi il fait jour je suis au bord de la mer! Je respecte mon objectif : je visite enfin je regarde le paysage en roulant tranquillement. En plus le vent est tombé. Ca par contre c’est moins bien car il aurait pu nous aider après ce qu’on a subi la veille mais non … bon ça aurait pu être pire mais c’est moins bien qu’en 2015 (Excuse au cas où je ferai moins bien qu’en 2015)?
Arrêt au premier café : Grand crème 2 pains au chocolat / 1 croissant. C’est reparti Landerneau Ploudalmézeau petite pause à Sizun il fait beau le parcours est sympa, les jambes sont quand même un peu douloureuses
Vers 10h semble se profiler un coup de moins bien, qui va se confirmer et qui va durer la journée: état très nauséeux au point que je ne peux plus avaler grand-chose. Cela va me contraindre de rouler en sous régime permanent: plus de jus ! Les montées qui ne sont déjà pas ma spécialité apparaissent bien longues.
Je roule maintenant avec des concurrents qui sont partis bien après moi série J et K et même certains le lundi matin.
J’aperçois une aire de pique-nique avec banc et table et banc. Ce dernier me tend les bras pour une sieste salvatrice de 20’. J’en ferai 2 autres au cours de cette journée du mardi qui m’a parue bien longue à tel point que j’ai fini par rêver d’être téléporté 200km plus loin sur le parcours; malheureusement sans résultat (point à revoir : téléportation)
Loudéac 783km: il est 19h, « the Kiné » est présent ; nouvelle séance de massage bienfaitrice pour soulager le dos.
J’arrive enfin péniblement à Tinteniac à 00h30 (869km : 54hr) après avoir fait une autre pause de 20’ sur le banc d’une mairie: pas le courage de pousser plus loin cette journée « sans » dodo.
J+3: mercredi
Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Après 3h00 de sommeil, plus de nausées je peux manger, on attaque dans le petit matin. Toujours 5° sur le compteur au petit matin mais là j’ai mis toutes les couches dont je dispose c’est-à-dire la Goretex en plus et ça change tout
Beaucoup de spectateurs sur la route avec une belle ambiance, des stands à GOGO et à loup-Fougères le panneau salvateur « vous avez déjà fait 1001 km » et peu après « Paris 226km » ça sent la fin on va pouvoir accélérer. Toujours des gens endormis un peu partout mais ce qui m’avait étonné en 2015 ne m’étonne plus car j’ai pratiqué en 2019 avec mes 4 siestes de 20’. Au cours du parcours j’entends l’application de suivi des concurrents qui sonne sur mon téléphone: certains du CTVS ont dû arriver : quelle chance !
Villaines-la-Juhel (1012 km 13 hrs cela fait 67 heures que je suis parti) : nouvelle séance de massage au dos gratuite !
Plus loin un TGV me double. Il est composé d’un tandem mixte sous drapeau américain et ça envoie du bois : je monte en marche, conscient qu’il ne faut pas « louper le coche » et je ne regrette pas l’effort consenti. On roule à 40-45km/h, les km défilent et même si ça s’essouffle un peu dans les cotes on reste à très bonne allure : impressionnant ! A un moment le pilote du tandem prend son smartphone pour prendre un selfie et étant juste derrière je peux mesurer le nombre de personnes accrochées comme des ventouses : on doit être 35 cyclistes « aspirés » par le flux d’air. On finit par rejoindre Mortagne (1100 km) sans trop s’en rendre compte.
Je passe mes mésaventures au ravitaillement où la dame qui tient le stand me donne un peu de pommade pour le fessier « spéciale PBP » afin que je minimise les plaies de ce postérieur devenu sensible au fil des kms. Malheureusement en repartant c’est l’effet inverse qui se produit et j’ai du mal à rester assis sur la selle. Dommage j’avais bien géré cet aspect jusque-là avec du NOK et du Bepanten quand cela commençait à être douloureux.
Je commence à me dire que finalement je pourrais égaler mon temps de 2015 et avec un (trop) rapide calcul, j’arrive à la conclusion qu’il faut accélérer et s’arrêter juste le nécessaire (contrôle) à Dreux. (1174 km 22hrs
Un coca + un brownie pour mettre du bois dans la chaudière, un dans la poche : arrêt 25’ : j’aurais dû pratiquer comme cela dans tous les contrôles mais peut-être trop de Brownies
Un participant italien me hèle : je comprends qu’il doit être avant 00h03 à Rambouillet sous peine d’être hors délai, il reste grosso modo 50km ça va être tendu. J’ai remis en route le GPS sur ma montre avec le parcours pour ne pas faire d’erreur. On roule bien mais pas suffisamment pour être à l’heure. Heureusement pour lui 2 allemands nous doublent et il embraye derrière. Je retrouve finalement 2 autres Français pour terminer le parcours
J+4: jeudi
Arrivée à 00H23 en 78h33’ je me suis juste trompé de 2hrs dans mon calcul j’ai finalement mis 2hrs de plus qu’en 2015 mais j’avais un objectif différent au départ.
La dame de la fédé me propose de me prendre en photo. En la regardant un peu plus tard je me fais très peur car je n’ai pas la chance d’avoir la tête de Dominique qui a l’air de sortir de chez le coiffeur après PBP. Moi c’est plutôt Halloween.
Très bon repas à Rambouillet, décidément organisation de ce PBP sans failles.
Il est temps de rentrer : je range mon vélo et m’endors à l’arrière de ma voiture 1⁄2 hr avant de reprendre le volant pour ne pas recommencer ce que j’avais fait en 2015 où j’avais failli m’endormir au volant.
A 3hrs en arrivant mon 2nd fils est en train de faire des pâtes, il vient d’arriver mais lui ce n’est vraisemblablement pas un retour de PBP. Je ne passe pas par la case pâtes et vais me coucher directement
Final
Voilà c’en est fini de PBP. J’ai oublié d’évoquer tous les messages de soutien reçus qui permettent à coup sûr de tenir le coup donc un grand Merci à ceux qui m’ont soutenu sur le parcours
Une grande édition au niveau de l’organisation ou de la médiatisation de l’épreuve, dommage trop de vent de face le Lundi mais cela fait partie du vélo.
Mis à part le mal de dos que l’on ne peut pas mettre sur le compte de l’épreuve : pas de bobos, l’option « chaussures VTT » était visiblement la bonne : pas de fourmillements dans les pieds, pas de de tendinite.
Quelques fourmillements dans les mains qui persistent encore
Aucun problème mécanique ni autre crevaison avec les pneus tubeless. La batterie du DI2 ou de la lampe avant ont tenu tout le parcours
Dans les points difficiles : je n’ai pas réussi à minimiser les temps d’arrêt au contrôle, la gestion du sommeil qui reste toujours délicate (7h30 hrs en 3 nuits + 4 siestes de 20’ soit 8h40)
J’ai également trouvé cette édition moins conviviale que la précédente probablement à cause du nombre important d’étrangers ce qui limitait la conversation. J’ai surement croisé des participants du CTVS mais ne les ai pas vus. En 2015, nous avions fait la route avec Gégé, Alain et Romain tout du moins une grande partie.
Malgré les objectifs du style « je repars pour 100km » et non il me reste 600 km, la difficulté à positiver quand on est dans le dur ou l‘épuisement rendent la tâche difficile.
Pour PBP 2023 on n’en parle pas, ça évitera de me contredire ou que l’on me fasse remarquer que j’avais dit « plus jamais ça à l’arrivée en 2015 »
Super récit ! Globalement positif, dans une autre vie, ça me donnerait envie de me mettre au vélo ! Bravo encore, t’aurais pu mieux faire avec ton entraînement dans le Périgord (odeurs de lisier omniprésentes !) Et surtout en ayant pas séché tous les cours d’anglais avec Madame Demichelle (ou au lieu de regarder ses nichons ! J’attends 2023 avec impatience ! Biz jmp