Pour mon premier PBP, j’appréhendais la première nuit et la nécessité pour moi de dormir une heure ou deux, pour être en forme la longue journée du lundi. L’appréhension s’est confirmée : alors que je pensais souffler dans les points de contrôle, je découvre que ces derniers ne sont pas idéaux pour se détendre (Gilou avec son accordéon à Mortagne m’a tout de suite mis au parfum) avec très peu de zones herbeuses pour s’allonger. A Vilaines j’hésite à prendre un couchage mais l’accès a l’air compliqué, donc je décide de continuer en me disant que je dormirai sur le bas-côté de la route. Erreur d’appréciation car avec la rosée l’herbe est trempée jusqu’à 10 heures du matin.

Les 12 premières heures ont été brutales et j’arrive à Fougères vers 9h30, déjà bien entamé physiquement. Vingt minutes de sieste et je repars avec un paquet de TUC, un Coca et le soleil qui me réchauffe…ça va tout de suite mieux. Je rencontre Jean (et son compère) et nous roulons un peu ensemble mais j’ai besoin de faire une pause : je m’arrête manger une crêpe (on est en Bretagne quand même) mais ça ne suffit pas. Je me rends compte alors que je gère mal mon alimentation et je m’oblige alors à manger un plat chaud toutes les 4 heures si possible.
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