« A bicyclette », in extremis

L’exposition dans les écuries du chateau de Sceaux ferme bientot ses portes: quelques membres du club se sont croisés ce samedi après-midi pour profiter une dernière fois de l’exposition qui retrace l’histoire de la bicyclette, de la première draisienne à quelques machines très contemporaines. Organisée par les amis du musée et du domaine de Sceaux, cette exposition rassemble les collections de Robert Grandseigne et Emmanuel Déhan.

Outre les quelques photos ci-dessous, à noter cette explication qui tombe à point en cette année de Paris-Brest-Paris: « devant les contraintes et la durée de réparation de la pneumatique Dunlop, les frères Edouard et André Michelin, fabricants de produits en caoutchouc, imaginent, à partir de 1891, un double accessoire pour les roues: un tube en caoutchouc fin muni d’une valve, à l’intérieur d’un autre tube plus épais et résistant que l’on peut démonter aisément pour en sortir le tube interne, et le réparer avec de la colle ou le remplacer. Ils organisent, avec le Petit Journal, la course Paris-Brest-Paris (1 200 km) pour montrer la supériorité de leur invention.

En 1892, pour promouvoir leurs pneus, ils introduisent des crevaisons obligatoires dans diverses courses organisées sur le trajet de Paris à Clermont-Ferrand. Il est prévu dans le règlement que des clous soient jetés sur le passage des concurrent pour montrer lesquels surmontent le mieux ce genre de mésaventure. Il faut alors seulement une heure de réparation contre plusieurs jours auparavant. »

Enfin pour ceux qui ont définitivement raté l’occasion, il vous reste ce petit reportage: bonne expo !