Rallye CTVS 2012

7h00 du matin: les premiers participants arrivent au local du CTVS pour 2 boucles, 160 ou 80 km. Le jour commence à se pointer. Noelle, Luc et Martine servent le petit café. Patrick et Pierre sont à la caisse. Et c’est parti pour une journée ensoleillée !

Premier ravitaillement à Auffargis (42 km) où nous attendent dans la forêt Gérard, Jean et Patrick. Puis déjeuner à Gressey (83 km): les tables sont dressées en plein soleil. Gilles, Pierre, Martine, Noelle, Cécile… s’affairent pour les repas. Sur le chemin du retour, Dominique a rejoint l’équipe du ravitaillement d’Auffargis (119 km). Et ce sont les derniers km pour rentrer à Sceaux, via la cote Villier-le-Bacle qui se fait sentir. En arrivant au club (160 km), on retrouve les piliers (du club ou de bar), Luc, Patrick, Gérard qui servent les bières. C’est l’heure des médailles et des coupes.

Clubs en nombre de participants:

  • 1er: AS Meudon: 20 cyclistes
  • 2nd: US Metro: 15 cyclistes
  • 3ème: AS VCM: 9 cyclistes

Cycliste le plus méritant: Claude (Villejuif)

Cycliste la plus méritante: Bernadette (Les Ulis)

Et voilà en quelques photos:

4 réflexions sur « Rallye CTVS 2012 »

  1. Accueil chaleureux et symphatique à tous les points de controle.Merci à tous les bénévoles qui ont fait le maximun pour nous faire une belle journée de cyclotage comme on les aime.
    Bravo le CTVS.

  2. Oui, voilà mon compte-rendu sur le blog de Limeil-Brévannes
    Jean-Pierre G
    RALLYE DE SCEAUX
    Samedi 22 septembre 2012

    Vendredi, les météos sont imprécises pour dimanche. Certaines prévoient un très beau temps. D’autres la pluie, qui pourrait même commencer en fin de matinée. Je me décide donc pour samedi. Parcours sous le soleil assuré. Il n’y en a qu’un. C’est Sceaux ! C’est sot ! car en fait, il y en a 2, 160 km ou 83 km. Au diable la vitesse. Prenons le temps de visiter cette région que j’aime bien et où je vais trop peu.
    Ne pas partir trop tôt, pour ne pas être aspiré par les « avions ». Et donc 8h30 me semble une bonne heure. A Sceaux, on nous propose un parking fermé à la Fac, juste à côté. Trois Brévannais sont déjà partis, me dit-on ! Ah ! Des costauds sur 160 ? Ou des honnêtes gens sur 83 km ? Suspense ?

    1er bon point, il y a de vraies pistes cyclables. Pas sur le trottoir. Et pas simplement de la peinture sur une route non élargie. Deuxième bon point, au 2e carrefour, il y a déjà le nouveau panneau permettant aux cyclistes de tourner à droite quand le feu est rouge.
    On arrive vite à Verrières-le-Buisson, commune étendue. C’est la banlieue chic. Un immense et magnifique cèdre dans une cour d’école. A Bièvres, la seule tâche dans ce décor de théâtre, un tag « Fuc. ta mère » sur le panneau de Bièvres indiquant que la ville est sous vidéo-surveillance. On passe devant HEC, entouré d’un beau parc. C’est toujours beau et chic. A la sortie de Buc, manifestation d’une dizaine de tracteurs. Avec des filles au volant. Proportionnellement, elles sont plus nombreuses que chez les cyclotes. Confirmation à l’arrivée, quand je saurai qu’il y a 13 cyclotes sur les 157 inscrits. Mais surtout, toute petite manif précédée de plusieurs motards, sirènes et gyrophares allumés, et encadrée d’autant de voitures de police. La semaine dernière, il n’y en avait pas la moitié pour les 4000 filles de Toutes à Paris. Qui est privilégié ?
    Toussus-le-Noble. Les avions sont des jouets riquiquis dans un grand terrain de jeu. Me voilà devant la stèle Anquetil. Toute neuve. En marbre, suite au vol de la précédente. Elle annonce Chateaufort. C’est dans ce village que j’ai passé ma 9e. On ne disait pas CE2 à l’époque. L’église que mon père a dessiné pour une revue locale surplombe tout. Et en bas sur la droite le chemin du domaine de la Geneste. Oh ! Il est signalé sur la carte Michelin ! C’est une sorte de château où la famille occupait le 1er étage. Deux fois par jour, je montais à pied à Chateaufort haut pour me rendre à l’école.
    La montée vers Cressely. Quand j’étais petit, je croyais que c’était Crécy, comme la bataille perdue contre les Anglais en 1346. Je refusais d’aller à Cressely. J’avais très peur que des Anglais resurgissent. Enfin, en ce jour de l’an 2012, malgré les deux chevrons Michelin, soit une côte de 9 à 13%, j’ai vaincu Cressely et donc par ricochet, j’ai vengé Crécy.

    La suite du parcours est un enchantement. Le plus beau parcours que j’aie effectué en Île-de-France. Chevreuse, St Forget, Dampierre, Senlisse, Cernay-la-Ville. Châteaux, étangs, abbayes, manoirs, moulins, c’est une merveille. Et des forêts qui se suivent sans interruption.
    A l’approche du ravitaillement, j’aperçois du jaune et vert. Isabelle Plâtrier elle-même avec SON VÉLO fameux!. Elle est accompagnée de Boubou. J’apprends que le 4e est Daniel Petitdidier.
    Nous reviendrons par Choisel, Boullay-les-Troux, St Rémy, Gif puis la côte de Villiers-le-Bâcle. Côte, à nouveau notée 2 chevrons sur les cartes Michelin. Mais toutes ces routes sont super roulantes. On voit que ces départements ont de l’argent pour refaire si souvent le bitume.

    On va passer Polytechnique, Areva, le CEA de Saclay, et même un terrain agricole appartenant à une COOP dont je suis propriétaire d’une part. Nous voulons empêcher l’urbanisation intense des meilleures terres de France, et préserver une agriculture de proximité. Là en vélo, je suis heureux de notre action collective.
    Sur le retour, nous sommes un peu perdus. On voit même quelqu’un peindre le fléchage de retour. Il est midi passé. La pluie aussi est passée, effacer. Mon GPS naturel nous mène à bon port. Une médaille type médaille olympique nous est remise. Cadeau à tous les 1ers rentrés.
    Il me reste à faire mettre mon sceau sur le carton bleu.
    A l’an prochain Sceaux !

    Jean-Pierre G

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