Evidemment le suivi en quasi-temps réel a permis de mesurer la progression kilométrique de chacun des participants du CTVS.
Avec un peu d’esprit géométrique, on est rapidement tenté de collecter ces données dans Excel et de tracer ainsi la progression de chacun en fonction du temps qui passe.
Certes. On reste un peu sur sa faim tant cette représentation ne permet pas de distinguer grand chose entre les différents participants.
Après des heures de mise au point, le département recherche du CTVS vous propose une autre représentation qui distingue mieux les différences de vitesses moyennes.
Quelques précisions s’imposent:
- Il s’agit des vitesses moyennes par tronçon telles qu’elles peuvent être calculées à partir des heures de passage fournies par le site de suivi du PBP
- Plus la vitesse est élevée, plus la courbe « part » vers la gauche
- Plus la vitesse faiblit, plus la courbe « revient » vers la droite
- Lorsque le cycliste fait une pause, le temps continue de défiler et sa position glisse vers la droite, parallèlement aux lignes pointillées Brest / Fougères / SQY
- Idéalement, il faut éviter de tomber sous sa ligne de vitesse limite cible.
On est tenté d’en tirer quelques conclusions hâtives:
- Pierre et Lionel ont réalisé leur périple en deux grandes vagues, avec un break après Brest
- De leur côté, Philippe, David, Gérard, Alain et Jean l’ont plutôt fait en 3 séquences d’effort
- Bertrand est en quelque sorte dans une configuration intermédiaire qui transcrit bien la recommandation du sage qui en est à sa 7ème participation: « aller jusqu’à Brest d’une traite puis faire ce qu’on peut pour rentrer » 🙂
Enfin puisque la 18ème édition a vu le record du parcours être battu par un participant Allemand, Bjorn Lenhard, voilà rajouté son périple sur notre représentation:
On notera l’incroyable régularité de Bjorn Lenhard: à fond, à fond, à fond !