Quel GPS de vélo ?

Tu es peut-être déjà équipé ou tu y réfléchis… Et même, si le choix en terme de marques semble assez restreint, il existe une multitude de modèles. Voilà un petit retour d’expérience.

Cette modeste enquête a été réalisée en mai 2020 auprès de 40 membres du CTVS qui ont eu l’amabilité de répondre.

Faut-il un GPS ?

Oui, on peut vivre sans GPS de vélo, et notamment en utilisant son smartphone et une application dédiée. Toutefois, près de 75% des répondants en disposent… et il existe même des montres GPS avec cartographie qui permettent de pratiquer d’autres sports que le vélo (course à pied, natation…).

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PBP2019: Pourquoi je ne ferai pas Paris-Brest-Paris (point de vue)

Année record pour le CTVS ! 18 membres se sont qualifiés pour le Paris Brest Paris 2019 et ils sont 14 arrivés dans les temps. Admirable et exceptionnel !

Mais le CTVS compte encore plus de membres, presque 100, qui font du cyclotourisme sans se lancer dans cette course mythique qui a pourtant attiré 6,673 cyclistes cette année de 66 nations distinctes et seulement 24% de français.

Patrick Z m’a dit à son arrivée que c’est complètement idiot et qu’il ne fallait surtout pas faire le PBP. Et il insistait alors que j’étais déjà vraiment convaincu ! J’avais déjà quelques raisons en tête:

  1. J’aime pas les boucles. Certes mes sorties dominicales sont le plus souvent des boucles mais idéalement je voudrais me rendre quelque-part et surtout ne pas revenir par le même chemin. Ça renforce le sentiment de vacuité de ce que nous faisons.
  2. Je veux pouvoir prendre mon temps. M’arrêter pour prendre une photo, faire un tour dans le petit village médiéval que je traverse, prendre une pause restau pour le déjeuner… Bref, c’est le T de CTVS.
  3. C’est trop dur. 1200 km en 90h !  A peine le 600 km fini, ce qui me parait déjà hors de portée, enquiller un autre 600 km… dormir n’importe où et notamment sur son vélo… mal aux fesses, mal aux mains, mal au dos, mal au cou, mal partout… trop trop ouf ! 😨
  4. Le vélo, c’est la liberté. Dans l’espace et dans le temps. Choisir sa route, son rythme, ne pas faire la queue 45 minutes pour manger ou pisser…

En revanche, je trouve cette épreuve extraordinaire par l’effort qu’elle requiert et la diversité des gens qu’elle attire de par le monde. A l’arrivée, un anglais très enthousiaste d’avoir un peu trop fêté son arrivée à la buvette me racontait qu’il n’y avait pas de plus belle épreuve longue distance que le PBP: « plus de 100 ans de tradition, c’est inimitable ! » Alors je crois quand même que je pourrais envisager un jour de suivre un concurrent et d’en profiter pour faire un reportage photo.

Heureusement, il y a plein d’autres manières de faire du vélo au CTVS et à découvrir pour les néophytes ou les initiés. Bienvenue !! 😎

(… et puis la liberté, c’est aussi celle de peut-être un jour changer d’avis)

PBP 2015 L’épreuve par neuf, analyse

Evidemment le suivi en quasi-temps réel a permis de mesurer la progression kilométrique de chacun des participants du CTVS.

Avec un peu d’esprit géométrique, on est rapidement tenté de collecter ces données dans Excel et de tracer ainsi la progression de chacun en fonction du temps qui passe.

Progression kilométrique des participants du CTVS au PBP 2015

Certes. On reste un peu sur sa faim tant cette représentation ne permet pas de distinguer grand chose entre les différents participants.

Après des heures de mise au point, le département recherche du CTVS vous propose une autre représentation qui distingue mieux les différences de vitesses moyennes.

Vitesses moyennes des participants du CTVS au PBP 2015

Quelques précisions s’imposent:

  • Il s’agit des vitesses moyennes par tronçon telles qu’elles peuvent être calculées à partir des heures de passage fournies par le site de suivi du PBP
  • Plus la vitesse est élevée, plus la courbe « part » vers la gauche
  • Plus la vitesse faiblit, plus la courbe « revient » vers la droite
  • Lorsque le cycliste fait une pause, le temps continue de défiler et sa position glisse vers la droite, parallèlement aux lignes pointillées Brest / Fougères / SQY
  • Idéalement, il faut éviter de tomber sous sa ligne de vitesse limite cible.

On est tenté d’en tirer quelques conclusions hâtives:

  1. Pierre et Lionel ont réalisé leur périple en deux grandes vagues, avec un break après Brest
  2. De leur côté, Philippe, David, Gérard, Alain et Jean l’ont plutôt fait en 3 séquences d’effort
  3. Bertrand est en quelque sorte dans une configuration intermédiaire qui transcrit bien la recommandation du sage qui en est à sa 7ème participation: « aller jusqu’à Brest d’une traite puis faire ce qu’on peut pour rentrer » 🙂

Enfin puisque la 18ème édition a vu le record du parcours être battu par un participant Allemand, Bjorn Lenhard, voilà rajouté son périple sur notre représentation:

Vitesses moyennes des participants du CTVS au PBP 2015 + Superman A086

On notera l’incroyable régularité de Bjorn Lenhard: à fond, à fond, à fond !

Cycliste de salon

Que d’eau, que d’eau, que d’eau ce samedi 14 !

Alors que les plus courageux d’entre nous pédalaient sous la pluie, de Levallois à Honfleur, il y avait porte de Versailles le salon du vélo. Voilà la synthèse de ma visite en quelques photos commentées:

Evidemment il y a beaucoup, beaucoup de très beaux vélos; en carbone, très technologiques, performants… bref pour aller encore plus vite comme des champions, genre tour de France, jaune sur jaune:

Dans la veine performance, une boite de design industriel proposait un « concept bike »: la structure intérieure est visible, et bien qu’elle ressemble à un maillage métallique, il s’agit en fait d’une structure en polymère fabriquée à l’imprimante 3D et peinte pour évoquer le métal. Pas sur que le vélo roule vraiment; c’est plutôt conceptuel.

Moins conceptuel, j’ai fait quelques tours d’essai: le pedicycle. C’est une trottinette de sport, dans différents styles, californien, course ou ville, adulte ou enfant. Il faut alterner tous les 5 ou 10 pas la jambe qui pousse et c’est parti pour des heures de pédicycle. Cet été s’est même tenu un tour de France, organisé par l’association française de trottinette de sport.

Dans un style rétro, voilà un « grand bi » échappé d’un musée: outre le fait qu’il fallait grimper dessus à au moins 1 mètre 30, qu’on était directement assis sur la route, que les cuisses étaient coincées sous le guidon, il présentait l’inconvénient de facilement basculé vers l’avant lorsque la roue butait sur une irrégularité de la route… Port du casque conseillé.

Entre rétro version revival et vélo à assistance électrique, le nouveau solex a troqué le deux temps pour l’électrique; ou pas. Il faut toujours pédaler pour monter la cote. La légende est devenue bobo…

Les chromes brillent, les cadres sont fabriqués à l’ancienne, les soudures sont impeccables… ce sont les vélos sur-mesure d’ Alex Singer.

Enfin, mon préféré: le cargo bike, pour tout transporter, ses meubles ou ses enfants… Le concept vient du Danemark et des Pays-Bas semble-t-il. J’ai essayé celui de Douze Cycles: on se fait très vite à la roue décalée sur l’avant. Le Paris Cargo Bike organise des rassemblements de fans et il existe même des courses de cargo bike !

Beaujolais 2013

Samedi 1er Juin

Morgon-Villié, il est 09h00 pile. Avec la même précision que si Gerard était là, une certaine nonchalance en plus, le peloton se rassemble pour la photo officielle de départ.

Patrick et Marie-Anne nous ont concocté un parcours de choix avec un petit échauffement de 13 km pour passer le col du fut d’Avenas. La signalisation routière est évocatrice: Morgon, Chirouble, Julienas, Cluny…

Une petite brise semble vouloir nous contrarier dans la montée des Quatre Vents. Mais pour la pause déjeuner, Patrick nous a dégoté une table à l’abris d’un vieux lavoir, dans la commune d’Azé. En repartant, le peloton fait un arrêt impromptu au bistrot pour prendre un café: et le respect des horaires cré-bin-diou!

Vignobles à droite, vignobles à gauche. Un rayon de soleil, nous croisons plusieurs groupes de cyclistes. Les coteaux de vignes nous offrent encore quelques grimpettes avec le col du Gerbet et le col de la Sibérie. Gérard est sur les rotules et s’offre une sieste (cf. photo).

Juliénas, Chénas, Moulin-à-Vent, Fleurie. Avant d’achever les 5 derniers km, le peloton fait une pause dans la cave de Fleurie.

115 km, quelques détours, 1800 m de dénivelé; avec l’assistance logistique de Marie-Anne et les conseils d’orientation de Patrick.

Dimanche 2 Juin

Sagesse matinale de Michel: « en général, moins on connait les choses, plus on en parle à son aise. » A 09h00, le peloton prend la route de Régnié-Durette, à travers les vignes, en direction du Col de la Croix Marchampt.

A propos, petit quizz: quels sont les 10 crus du beaujolais?

En parvenant à notre objectif à 695 m, Marie-Anne nous indique un petit détour vers le col de la Croix Rosier à 721 m, histoire de ne pas rester sur une impression d’inachevé.

C’est reparti pour le col de la Crie. Il fait frais en descendant vers le site Clunisien de Saint-Mamert. Même pas le temps d’admirer l’église romane, il faut remonter vers le col Boubon puis la Siberie et le col du Gerbet. Nous empruntons la route de crêtes avant de redescendre vers le petit village de Fuissé, encerclé de vignes.

L’apéro de Jeannette n’est plus bien loin. Mais il faut trouver sa maison dans Vinzelle. Margaux s’occupe du BBQ: merguez, chipos, cotelettes… Demandez le programme !

Et pour finir les quelques 30 km qui nous séparent de Morgon, le parcours officiel nous a offert une belle vue depuis le col de la Durbize sur le vignoble de Chirouble, avant de redescendre à notre camp de base. 105 km et plus de 1800 m de dénivelé.

Un grand merci à nos hôtes de ce week-end et en particulier de ce midi, Jeannette, Catherine, Margaux, Marie-Anne, Patrick et… Youki.

Lundi 3 Juin

Alors que les plus déterminés enfourchent leur vélo pour une dernière journée dans le Beaujolais, voilà les réponses au quizz d’hier: Brouilly, Chénas, Chiroubles, Cote de Brouilly, Fleurie, Juliénas, Morgon, Moulin-à-vent, Régnié, Saint-Amour.

Un grand merci à nouveau à Marie-Anne et Patrick ainsi qu’à Pierre de nous avoir permis de découvrir les routes, les cols, les paysages du Beaujolais; ainsi que ses différents crus !

Sceaux-Calais-Dieppe-Sceaux

8 mai: c’est parti pour Sceaux – Calais – Dieppe et retour. Pierre et Gérard rallient Mery sur Oise par la route, le reste de la troupe en RER, pour prendre le petit déjeuner. Il pleut.

Et il continuera de pleuvoir par intermittence avec l’espoir d’une éclaircie qui se pointe très à propos pour le déjeuner.

 L’après-midi et plus clémente: le challenge consistera plutôt à trouver une boutique ouverte pour pointer un 8 mai à Conty. Après le tour de la ville, mission finalement accomplie.

Enfin après 123 km voilà Amiens, sa cathédrale et ses averses. Qui dort dîne au Campanile.

9 mai: à 7:45, c’est reparti et à peine sortis d’Amiens, crevaison de Daniel. Rapide passage aux stands et ça repart !

Soleil et vent du sud-ouest: ça roule. Pierre et Gérard prennent la route des écoliers pour aller faire quelques cols (?!) Et nous les retrouvons un peu avant la pause déjeuner (pas fous !) à Etaple au bord de la Canche.

L’après-midi, nous longeons la cote pour rejoindre Calais. Alors que notre objectif semble en vue, en passant le « col » du Cap Blanc Nez, on se dit que « quand yen a presque plus, yen a encore ! »

Arrivée sur Calais après 172 km. On passe devant le Café de Paris. Ça vaut l’Hotel du Nord à Paris, nan?

10 mai: départ à 7h30 ce matin pour l’étape majeure de ces cinq jours. Parce que l’air de rien, le vent du sud ouest nous était assez favorable jusqu’alors. Hum… ce n’est plus le cas et il n’a pas faibli.

En capitaine de route, Pierre prend la tète de l’équipée; Gérard ramasse les traînards; Françoise, aux commandes du fourgon, propose rafraîchissements  remontants et même réconfort… à tour de rôle.

C’est éprouvant le vent de face, d’autant que la cote d’Opale réserve quelques raidillons. Nous traversons la baie de Somme pour continuer de longer la cote d’Albâtre jusque Dieppe. Quelle est interminable cette dernière approche sur ce plateau battu par le vent !

Après 180 km et une dernière ascension par la rue Gambetta, nous arrivons à l’hotel.

11 mai: c’est la journée de repos. A peine 82 km pour nous mener à Lyons-la-Forêt. Gérard et Pierre filent dès le matin pour rejoindre Sceaux. Nicole reprendre le train.

12 mai: dernière étape de ces deux flèches en 5 jours. Dès le petit déjeuner, Michel distille quelque sagesse pour inspirer notre journée: « les habitudes partagent avec l’hypocrisie que sans un minimum la vie devient vite un enfer. »

Nous partons au son du cor de chasse: la ferme d’en face célèbre la Sainte-Hubert. C’est une belle journée, le soleil et le vent nous sont favorables pour ces 145 km.

Et en arrivant sur Igny, Gérard et Francis viennent à notre rencontre. Plus que quelques tours de roue pour retrouver le parking de la fac, où nous attend Claude. Nous retrouvons aussi Cécile qui avait due nous abandonner à Calais.

Un grand merci à Pierre et Gérard pour l’organisation, et à Françoise pour s’être à nouveau dévouée pour nous suivre sur les routes de France, et pour avoir affronté les facéties d’un peloton qui changeait parfois d’avis sur son itinéraire, sans oublier celles de la porte latérale du camion.

Et voilà, 2 flèches en 5 jours et quelques 700 km pour le peloton du CTVS; un peu de pluie, du vent et du soleil !

Agenda: Rallye d’hivers, « souvenir Monique Mareuil »

Jan
27

C’est un proverbe chinois de circonstance: « Une parole venue du coeur tient chaud pendant trois hivers. »

Par ce petit froid piquant, Bernard Mareuil nous propose le dimanche 27 janvier la 47ème édition de cette randonnée hivernale. Pour la petite histoire, cette randonnée fut rebaptisée en hommage à Monique Mareuil, sa mère et épouse de Maurice qui fut président du club de Levallois: « elle ne faisait pas de vélo mais fut une bénévole très dévouée à la désormais classique Levallois-Honfleur. »

Ainsi au départ de Levallois, ce rallye nous propose 3 distances: 46, 55 ou 64 km avec un contrôle à Noisy le Roi, sur la route Plantée; et un autre contrôle à Villiers St-Frédéric.

Pour les membres du club, le départ se fait généralement de Levallois; du Palais des Sports Marcel Cerdan, 141 rue Danton; entre 8h00 et 9h30.


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Télécharger le bulletin d’information détaillée

Agenda: Assemblée Générale du club

Jan
25

L’assemblée générale du club aura lieu le 25 janvier 2013 au local du club à 19h00. Cette AG sera suivie d’un buffet campagnard offert par la CTVS.

Tous les adhérents sont invités (seuls les adhérents 2012 pourront participer au vote). Ceux qui n’ont pas encore renouvelé leur adhésion sont invités à télécharger le bulletin.

Télécharger la convocation à l’AG 2013



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Enfin le club organise deux grandes randonnées en 2013:

  1. Randonnée Sceaux-Dieppe-Calais-Sceaux du 8 au 12 mai (8 mai et Pont de l’Ascension)
  2. Randonnée en Beaujolais (Région Mâcon Sud) du 1er au 3 juin

Télécharger le bulletin d’inscription aux randonnées 2013


Bonnes fêtes de fin d’année à tous. Amitiés.

Soirée des 30 ans du CTVS

C’est dans une tenue plus urbaine que d’habitude que nous nous sommes retrouvés ce samedi 1er décembre: le bureau du club nous avait donné rendez-vous à Villiers-le-Bâcle pour célébrer les 30 ans du CTVS dans une ambiance très familiale.

Patrick, notre Président, et Philippe, le Maire de Sceaux, nous ont gratifié d’un discours pour notamment se souvenir des fondateurs du club dont quelques uns des touts premiers membres étaient présents, Jacques & Jacques, Jean & Jean, Bertrand, Michel et Paul.

Et nous n’avons pas seulement parlé de vélos et d’exploits; nous avons aussi dîné et bu quelques coupes… Jérémy à la sono; Jean, Noëlle, Cécile, Nicole, Annette & Christine nous ont fait une démonstration de Madison pour lancer les hostilités. Un peu plus tard, Patrice ripostait en faisant virevolter quelques dames !

Voilà quelques photos de cette soirée, dont une série de polaroïds dans un style digne de 1982 !

Et attention ! Une petite bande d’irréductibles était le lendemain matin au départ du rallye de l’US Métro, dixit « givrés et très glissant toute la matinée ».