PBP2023 selon Philippe: « Un remarquable hors parcours à Brest au matin… »

Le résumé de mon PBP 2023, le premier me concernant :

  • Impression générale : une expérience fantastique, une aventure à la fois enthousiasmante et la plus dure jamais menée !
  • Ma préparation, comprenant un BRM 1000 (non nécessaire pour l’homologation) avec dénivelé, de mon point de vue indispensable pour être bien préparé.
  • La réalisation, en un peu moins de 82h au regard de mon contrat 90h et d’une feuille de route en 78h, de laquelle divers incidents m’ont fait déraper :
    • Un départ dans les roues beaucoup trop rapide (29 km/h au km 200) m’amenant à rencontrer aux contrôles Pierre et Denis partis précédemment (!!!), avec à ce stade 3h d’avance sur ma feuille de route, quelle erreur de débutant !
    • Deux passages aux soins pour ampoules et mal de dos
    • Une crevaison (pourtant avec des pneus neufs)
    • Un remarquable hors parcours à Brest au matin en suivant un gars équipé et en chasuble, mais qui malheureusement allait travailler dans le port, et un second plus tard en pleine nuit, quelles étourderies ! Ce qui me vaut l’honneur d’avoir bouclé mon PBP avec 1245 km (vs 1219) !
    • Et surtout une chute à l’arrêt après le contrôle de Fougères, qui bloque totalement ma chaîne, m’obligeant à rejoindre l’hôtel à 3 bornes à croche-pieds puis retour à l’identique le lendemain matin vers l’atelier vélociste qui rétablit la situation après avoir démonté le pédalier
    • Sauf ces péripéties, la feuille aurait sans doute tenu bon.
  • Les étapes et le mode d’hébergement : Landerneau (juste avant Brest 585) puis Fougères (+343) à hôtel le long du parcours. Même si les nuits sont courtes, ce confort me semble précieux, je ferais à l’identique dans 4 ans en m’efforçant de ne pas chuter !
  • Les conditions météorologiques : quasi idéales, sachant que je résiste très bien au sommeil et qu’il m’est agréable de rouler la nuit (!), pas de pluie et guère de vent, juste un peu de chaleur les jours 2 et 3
  • L’alimentation : plutôt en mode continu en s’efforçant de traîner le moins possible aux contrôles
  • Les bagages : bien géré grâce au BRM 1000 de caractéristiques analogues, je m’en suis tenu vraiment à l’essentiel, quelques rechanges, tout a tenu dans les sacoches guidon et selle de format moyen
  • Et enfin ce que je retiendrai avant tout, l’ambiance, géniale : les gens nous applaudissent (surtout en Normandie et en Bretagne) comme si nous étions des coureurs du Tour de France, nous ravitaillent régulièrement et gratuitement ; les bénévoles sont sympas, bienveillants, disponibles et compétents (exemple les ateliers de soins ou vélociste), j’ai d’ailleurs eu l’opportunité dans faire part à Luc Coppin, le patron de l’ACP, que j’ai croisé à Dreux.

Si la forme se maintient, j’espère être au départ dans 4 ans, ce que je recommande vivement à tous ceux qui possèdent un minimum d’endurance dans la tête et les jambes.